Invité samedi ce soir à l’émission de divertissement ‘Labess’ diffusé sur la chaîne El Hiwar Ettounsi, le nouveau secrétaire général de Nidaa Tounes, Mohsen Marzouk est revenu notamment sur sa récente nomination et sa visite aux États-Unis.
«Ma récente visite aux États-Unis s’inscrit dans le cadre de la préparation de la visite d’État qu’effectuera le président de la République, Béji Caid Essebsi, à partir du 21 mai prochain, qui sera exceptionnelle et porteuse de très bonnes nouvelles pour la Tunisie et les tunisiens », a-t-il dit.
Il a ajouté que le président de la République aura des rencontres avec le Président américain, Barack Obama, le Secrétaire d’État et le Secrétaire à la Défense ainsi qu’avec les présidents des deux Chambres du Congrès américain.
À la question de savoir qui a été à l’origine de sa nomination de Secrétaire général du mouvement Nidaa Tounès, ou bien si c’est une recommandation étrangère, Mohsen Marzouk a répondu : «j’ai été sollicité à l’unanimité au sein de Nidaa Tounes, alors j’ai accepté cette responsabilité et dans quelques semaines le parti recouvrera sa vigueur d’avant les élections et s’activera pour honorer ses engagements vis à vis de son électorat.»
Revenant sur les préparatifs pour recevoir le président de la république aux États-Unis, Marzouk a assuré qu’ils vont bon train et que les Tunisiens devront s’attendre à de bonnes nouvelles.
«Il y aura de bonnes nouvelles pour les tunisiens et ce à tous les niveaux, notamment dans le domaine sécuritaire, stratégique jamais atteint auparavant, économiques, aussi dans le domaine de l’enseignement et de l’éducation. Le nombre des bourses pour les étudiants tunisiens sera multiplié, et dans quelques années, des milliers d’étudiants et étudiantes tunisiens poursuivront leurs études en Amérique», a-t-il assuré.
À l’autre question de savoir si certains pays qui ont promis leur aide à la Tunisie, veulent s’immiscer dans les affaires de notre pays et poser certaines conditions, Mohsen Marzouk a répondu : «Concernant les aides promises à la Tunisie, aujourd’hui, il faut comprendre une fois pour toutes, que la Tunisie doit être capable de compter sur elle-même et non pas allez leur exposer un discours épique ou romantique sur la révolution tunisienne , car eux aussi, ils nous répondront par un discours de même nature.»
Au fond, explique-t-il, on est en affaires et il n’est pas question de demander l’aumône aux pays ou d’en dépendre, mais il faudra d’abord engager des réformes pour favoriser l’investissement en Tunisie pour pouvoir établir un partenariat solide avec les pays occidentaux : «Nous en sommes encore loin d’avoir engagé une quelconque réforme dans ce sens !», a-t-il déploré.