Mme Abbou, dirigeante au sein du Parti du Courant Démocratique, était invitée, vendredi 15 mai 2015, au plateau du « 8è Jour ». Elle est intervenue sur « la réalité de l’exploitation du secteur énergétique« .
Là encore, Mme Abbou n’a pas mâché ses mots. « Ces responsables sont ceux qui ont mené les négociations avec les entreprises étrangères et qui ont contribué à l’octroi de permis sur des bases d’un manque de transparence flagrant « , pointant ouvertement du doigt l’ancien chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ.
Samia Abbou a, à cet effet, mis l’accent sur le fait que l’ex-chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ a conclu des accords avec des sociétés pétrolières sans les faire passer par l’ANC et « que des soupçons de corruption pèsent sur ce dossier« .
L’ancien chef du gouvernement, Mehdi Jomâa, aussitôt rebondi, ce samedi sur les ondes de Mosaïque Fm, sur l’affaire pour répliquer aux accusations de la députée du courant démocratique, Samia Abbou.
L’ex-chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ a indiqué qu’il s’est engagé à respecter la loi avant de signer ces contrats et qu’il a respecté également les dispositions de la Constitution en envoyant, en juin 2014, une correspondance au tribunal administratif pour connaitre son avis sur les litiges prévus par l’article 13 de la Constitution, relatif aux richesses naturelles.
Il a tenu à rappeler que la Commission de l’énergie auprès de l’ANC n’a tenu aucune réunion pour examiner les demandes de prolongation avant l’annonce du verdict du Tribunal administratif, qui a permis, précise-t-il, de poursuivre l’application des dispositions législatives précédentes jusqu’à leur amendement pour qu’elles soient conformes aux nouvelles dispositions constitutionnelles.