Le mois de mai est celui des grèves. En effet, à partir du 20 mai, le pays vivra au rythme continu des grèves. Qu’on en juge :
• La grève des agents de la Transtu prévue pour les 26, 27,28 mai;
• La grève des agents des établissements scolaires, prévue pour les 19 et 20 mai;
• La grève des agents de la Société nationale des chemins de fer tunisiens prévue pour le 1er juin;
• La grève des agents de la station de péage de Mornag prévue pour les 30 et 31 mai;
• La grève dans tous les centres de formation professionnelle les 26 et 27 mai;
• La grève des agents et fonctionnairse du ministère de l’Intérieur les 19,20 et 21 mai.
La succession des grèves, notamment dans des secteurs vitaux, pousse à se demander si elles ne sont pas orchestrées ou si elles sont réellement l’expression d’un malaise social que les gouvernements successifs n’ont pu résoudre.
La question demeure sans réponse…
Les économistes ont beau mettre en garde contre la dangerosité des grèves pour l’économie nationale et ont beau appeler au prélèvement des jours de grèves, mais en vain.
Il est à noter que le 30 avril dernier, un groupe d’intellectuels et d’avocats a envoyé un huissier-notaire au gouvernement, afin de l’inciter à prendre les mesures nécessaires contre les grévistes, d’après notre confrère du quotidien Al Chourouk.