Badra Gaâloul, présidente du Centre international des études stratégiques, sécuritaires et militaires, a affirmé l’existence de 700 Tunisiennes terroristes au sein de l’organisation terroriste EI, sur le territoire syrien, lors d’une journée d’étude tenue aujourd’hui au Centre.
Elle a cité des chercheurs syriens qu’elle a contactés en Syrie. Toujours selon la même source, les Tunisiennes au sein de l’organisation terroriste se chargent des actes médicaux, de la coordination entre les éléments terroristes et lors d’affrontements avec l’armée ces femmes assurent la sécurité des camps. « Ces femmes ont la capacité de recruter des apprentis terroristes », affirme-t-elle.
Revenant sur les causes de la mobilisation des femmes au sein des organisations terroristes, la spécialiste a indiqué qu’elles sont efficaces, car elles peuvent s’introduire et s’infiltrer facilement dans la société et sont capables d’attirer de nouvelles femmes.
Répondant à des commentaires avançant que ce genre de déclaration porte préjudice à l’image de la femme tunisienne, la spécialiste s’est interrogée : « Il existe 6000 djihadistes tunisiens dans les rangs de l’EI, est-ce un préjudice à l’image du Tunisien ?! ».
Et de conclure que les dernières opérations terroristes ont confirmé l’implication de plusieurs femmes dans le terrorisme, un sujet qui mérite à être approfondi.