La Terre ne suffit plus aux Emirats Arabes Unis. Pour cette raison, ils ont décidé de franchir une autre étape et conquérir la planète Mars. L’Agence spatiale des EAU a, en effet, présenté l’objet d’une mission destinée à l’étude de la planète Mars : une sonde spatiale dont le but serait d’étudier l’atmosphère martienne. La mission, baptisée Hope , complétera ainsi les travaux de Maven, dirigés par la Nasa.
L’Agence spatiale des Émirats Arabes Unis, la UAESA ( United Arab Emirates Space Agency) , a dévoilé dernièrement sa volonté de se joindre aux efforts internationaux dans l’étude de la Planète rouge. La mission Hope consistera en la mise en orbite d’une sonde qui étudiera l’atmosphère martienne, sa dynamique journalière et annuelle, de manière à cartographier ses événements pour ensuite déterminer par quels mécanismes la météorologie de surface contribue à la modification de l’atmosphère martienne.
La sonde Hope, qui sera lancée en 2020, est le fruit d’une collaboration scientifique entre la UAESA et l’Université du Colorado. Le laboratoire de l’université américaine l’Atmospheric and Space Physics, qui aura la responsabilité scientifique de ce nouveau projet, n’est autre que le principal investigateur de la mission américaine Maven.
« Les mesures sont uniques et distinctes de celles faites par Maven à partir de son orbite actuelle », explique David Brain, professeur assistant à l’Université du Colorado, membre de l’équipe scientifique de Maven et qui prendra part aux travaux de la mission émiratie. « Les travaux seront complémentaires de ceux de Maven », ajoute-t- il.
On l’aura bien compris, la UAESA ne le limitera pas à faire « comme tout le monde » la mission Hope aura donc « une valeur ajoutée » en comparaison de la récente mission spatiale indienne (Mars Orbiter Mission) qui s’est contentée de refaire des mesures déjà connues.
Serait-ce les prémices d’un réveil en matière de recherche scientifique pour le monde arabe ? C’est, en effet, tout ce que l’on peut espérer.