Invité à s’expliquer sur sa signature controversée d’un mémorandum – alors qu’il accompagnait le Président de la République, Béji Caïd Essebsi lors de la visite d’Etat aux Etats-Unis, en sa qualité de conseiller politique – le nouveau SG du mouvement Nidaa Tounès, Mohsen Marzouk, a déclaré, aujourd’hui, sur les ondes de Mosaïque fm, qu’il a signé aux Etats-Unis une déclaration de principes « qui ne comporte aucun engagement, donc ne nécessite aucune procuration pour la signer ».
Au contraire, a-t-il poursuivi, ce mémorandum qui stipule un partenariat stratégique, ouvre la voie à la conclusion de prochains accords de la plus haute importance et place, désormais, les relations tuniso-américaines à un niveau exceptionnel.
Mohsen Marzouk a, d’autre part, fait savoir qu’il quittera ses fonctions dans quelques semaines, pour se consacrer à son poste de secrétaire général de Nidaa Tounes.
M. Marzouk a assuré qu’à l’instar de tous les conseillers de la Présidence, il œuvre à appliquer la politique et les orientations du Président de la République. « Il est nécessaire de renforcer les relations bilatérales avec les pays voisins, comme l’Algérie, et aussi avec les grandes puissances, comme les Etats-Unis et la France. Le renforcement des relations avec les Etats-Unis doit être impératif car c’est un allié dans la lutte contre les dangers du terrorisme; le Président de la République a opté également pour le renforcement des relations avec les pays arabes. La Tunisie et les Etats-Unis ont des intérêts communs surtout dans la lutte contre le terrorisme. Il y a aussi des intérêts communs du côté économique à défendre », a-t-il souligné.
Après la visite aux Etats-Unis, Béji Caïd Essebsi participera aux travaux du G7 qui auront lieu du 7 au 8 juin 2015 à Schloss Elmau (Munich- Allemagne), a fait savoir Mohsen Marzouk.
Abordant la crise libyenne, Mohsen Marzouk a reconnu que les relations avec la Libye voisine sont difficiles, car il s’agit de traiter avec deux gouvernements rivaux.« Nous reconnaissons le gouvernement reconnu par la communauté internationale, mais nous traitons aussi avec le gouvernement de Tripoli, car il contrôle les frontières directes avec la Tunisie ».