12 condamnations à mort par contumace et deux réclusions criminelles à perpétuité ont été prononcées hier, mercredi 27 mai, par le Cour criminelle d’Alger contre 15 terroristes, auteurs d’un attentat à la bombe qui avait fait deux morts et sept blessés en juin 2008, près de la gare de Beni Amrane (Boumerdès).
Le 9 juin 2008, cet attentat à l’explosif a tué le directeur général de l’entreprise française de BTP « Razel » et son chauffeur, un Algérien âgé alors de 28 ans, rappelle l’agence de presse algérienne APS. Sept gendarmes ont été blessés dans cet attentat. Deux engins explosifs commandés à distance avaient été introduits à l’entrée du siège de la société ou travaillaient les deux victimes.
La première explosion est survenue après le passage d’une patrouille de la gendarmerie nationale, chargée de la protection des deux victimes. Vingt minutes après la première explosion, la seconde bombe, qui avait été placée à cinq mètres du premier engin avait explosé visant, cette fois, des gendarmes et des agents de la Protection civile, appelés sur les lieux pour secourir les victimes.
Les services de sécurité avaient découvert sur place un troisième engin explosif qu’ils avaient réussi à désamorcer.