Selon une étude, intitulée «Transferts de fonds des migrants: contexte, évolution et perspectives de renforcement» réalisée par le Bureau pour l’Afrique du Nord de la Commission économique pour l’Afrique ( CEA-AN) des Nations unies, les transferts de fonds des migrants représentent 7% du PIB au Maroc, en Tunisie et en Egypte.
Cette étude a été présentée lors de la réunion d’experts organisée, les 19 et 20 mai à Rabat, par le Bureau pour l’Afrique du Nord de la Commission économique pour l’Afrique (CEA-AN) des Nations Unies, en collaboration avec la Commission économique et sociale pour l’Asie Occidentale ( CESAO ).
Selon différentes études, les envois de fonds sont beaucoup plus efficaces que les autres sources de financement extérieur pour la lutte contre la pauvreté, constituent une part importante des ressources internationales pour les pays d’Afrique du Nord et contribuent aux alentours de 6 à 7% au PIB au Maroc, en Tunisie et en Egypte.
Par ailleurs, il convient de préciser que d’ici à 2016, les transferts de fonds, au niveau de la planète, dépasseront les 700 milliards de dollars. Aujourd’hui plus d’un milliard de personnes, à travers le monde, sont dépendantes de ces ressources.