Les représentants de la société civile ont voulu exprimer pacifiquement le ras-le-bol de la population en organisant, vendredi 29 mai, une marche de protestation contre l’inaction des autorités face à la dégradation de l’environnement de la région qui affecte la santé et le bien-être des citoyens, selon un communiqué qu’ils ont rendu public cet après-midi.
Le siège de la municipalité a été le départ de la marche pacifique qui a traversé les principales artères de la ville conduisant au siège du gouvernorat où les manifestants ont rencontré le gouverneur de la région, Mnaouar Ouertani.
Pollution du lac de Menzel Jémil, déchets industriels, l’éclairage public, animaux errants, constructions anarchiques, trottoirs et plages squattés par des étalages anarchiques, agressions des domaines forestiers, telles ont été leurs revendications qu’ils ont exposées auprès du gouverneur.
Ils ont évoqué, en outre, les questions du règlement du dossier de la belle-plage, des falaises, des ordures ménagères, de l’infrastructure de base, reprochant inaction municipale.
Mnaouar Ouertani a fait observer aux protestataires que des décisions ont été déjà prises par les autorités régionales pour un certain nombre de ces revendications.
Le gouverneur de Bizerte a considéré que les revendications contenues dans le communiqué font l’objet du suivi des autorités régionales et locales, et que l’application de la loi est à la base de l’action municipale, promettant une réunion technique et sociale entre les participants à la marche et les parties concernées pour accélérer la résolution des problèmes exposés.