Le crédit à la consommation en Algérie, dont le lancement était prévu pour le début du mois de Ramadan, rapporte notre éminent confrère algérois Al Watan, ne sera pas effectif avant la prochaine rentrée sociale, du moins jusqu’à septembre.
« Le lancement a été reporté vu le retard que connaît la réalisation de la Centrale des risques, qui sera le seul moyen de contrôle, pour savoir si un demandeur d’un crédit en a déjà contracté un en cours de remboursement ou pas », a décrété la Banque d’Algérie. Pour rappel, la Commission qui a élaboré le projet de loi validé par le gouvernement a insisté sur la nécessité que cette centrale soit opérationnelle avant le lancement du crédit.
En attendant, indique la même source, les banques privées et publiques se sont lancées dans une guerre commerciale pour établir les taux d’intérêts qui vont tous être fixés au-dessus de 5%, car le taux de réescompte (le taux versé par ces établissements à la Banque d’Algérie sur chaque prêt) est généralement fixé à 4,75%. Selon les banques, les taux seront échelonnés entre 5 et 8%, sauf si la Banque d’Algérie réduit exceptionnellement le taux de réescompte pour ce dispositif. Les banques attendent le texte d’application du décret paru au Journal Officiel en mai, pour pouvoir lancer le produit.