À cause d’une malencontreuse confusion entre deux personnes portant le même nom, le colonel Lotfi Guelmami a été mis à la retraite forcée en 2011 par l’ancien ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi, avec 42 cadres du ministère de l’Intérieur accusés de fraude et corruption.
Le Tribunal administratif a estimé que cette exclusion était abusive et a condamné le ministère de l’Intérieur à dédommager la victime, mais Lotfi Guelmami n’a toujours pas recouvré ni ses fonctions ni ses droits.
Selon des sources fiables, l’homme entrevoit la lumière du bout du tunnel, pour enfin sortir de ce calvaire, retourner au travail, repartir de zéro et retrouver une vie digne.
Farhat Rajhi aurait admis son erreur à l’endroit du colonel Guelmami, en présentant ses excuses pour avoir porté atteinte à la réputation de l’homme au su et au vu de sa famille, de ses collègues et de la société dans son ensemble.
Aujourd’hui, le colonel Guelmami attend que le ministre de l’Intérieur applique la décision du Tribunal administratif et lui permette de reprendre ses fonctions.
D’autre part, il semblerait que cette affaire tienne à cœur au chef du Gouvernement, Habib Essid, qui a affirmé que la Tunisie a besoin de toutes les compétences en matière de sécurité pour faire face aux menaces terroristes.
Les jours à venir pourraient voir le dénouement heureux de cette affaire avec la réhabilitation de l’homme et la réparation des préjudices causés par cette erreur.