Le scandale du crime alimentaire organisé en Tunisie continue toujours de défrayer la chronique et les recommandations de mise en œuvre rapide et complète de systèmes de répression pour l’intégrité des aliments deviennent de plus en plus pressantes.
A cet effet, un séminaire sur le thème « La Tunisie face au terrorisme alimentaire », a été organisé, mercredi, à Tunis, à l’initiative de l’Organisation tunisienne de la sécurité et de la citoyenneté», au cours duquel le chargé des affaires juridiques à l’Organisation de défense du consommateur ( ODC ), Akrem Barouni, a expliqué que le terrorisme alimentaire et économique s’est propagé de plus en plus, en raison des défaillances du système législatif actuel, appelant à réviser la loi relative à la concurrence et aux prix de 1991.
Il a par ailleurs appelé à la nécessité de renforcer les sanctions pénales à l’égard des fraudeurs et des esprits criminels et d’appliquer les réglementations relatives à la fermeture des commerces responsables des infractions dans le domaine de l’alimentation et de la santé.
Akrem Barouni a fait remarquer que les pénalités financières ne sont pas dissuasives (maximum 200 dinars) et ne tiennent pas compte de la situation actuelle du pays.