Selon la direction générale de l’impôt, les recettes de la fiscalité pétrolières en Algérie ont connu une chute de 28% durant le premier trimestre de l’année en cours et restent encore loin des prévisions établies dans la loi de finances 2015.
Désormais, rapporte notre confrère algérois Al Watan, le fameux Fonds de régulation des recettes ( FRR ), créé en 2000 pour y placer des excédents de recettes pétrolières, ne reçoit plus le « moindre sou », alors qu’il est déjà sollicité pour couvrir des déficits publics qui commencent à se creuser dangereusement.
Sur fond de recul des prix du brut, rapportait hier l’Agence de Presse algérienne, les recettes fiscales pétrolières ont connu une chute de 28% au premier trimestre de 2015, passant à seulement 569,5 milliards de dinars, contre 793 milliards durant la même période de l’année 2014.
Globalement, précise la même source, la fiscalité pétrolière a représenté quelque 44,8% des recettes du budget de l’Etat et des collectivités locales, dont le montant total s’est établi à 1271 milliards de dinars durant la période considérée. Dès lors que le niveau des réalisations en fiscalité pétrolière s’avère nettement en deçà de l’objectif de 1723 milliards de dinars que prévoit loi des finances de l’année en cours, « aucun montant, indique la même source, n’a été affecté au FRR au cours du premier trimestre 2015, étant donné que la fiscalité recouvrée n’a pas encore atteint la fiscalité prévisionnelle de l’année ».
Al Watan rappelle que les exportations algériennes d’hydrocarbures ont chuté de près de cinq milliards de dollars, soit 31,7%, passant de 15,56 milliards de dollars lors des trois premiers mois de 2014, à seulement 10,62 milliards à la même période de l’année en cours, au moment où le prix moyen du pétrole algérien, le Sahara blend, baissait à 58,2 dollars en février dernier, alors qu’il caracolait à 110 dollars une année auparavant.