Le président de l’Union des démocrates et indépendants ( UDI ) , Jean-Christophe Lagarde, a prôné, ce vendredi, la sortie de la Grèce de la Zone euro. « Accorder une nouvelle aide à la Grèce, c’est un peu comme si on faisait un massage cardiaque à un cadavre ».
Le programme du Premier ministre, Alexis Tsipras, est « inapplicable » et les mesures exigées d’Athènes « insupportables sans une monnaie faible pour retrouver de la compétitivité », a-t-il estimé.
Interrogé sur les négociations entre la Grèce et l’UE, le FMI et ses autres créanciers, rapporte notre confrère Le Point, Jean-Christophe Lagarde a répondu : « M. Tsipras s’est fait élire avec un programme inapplicable, s’il veut rester dans la Zone euro. Je dis très clairement que je pense que pour que la Grèce s’en sorte, elle a besoin de ne pas avoir une monnaie aussi forte que l’euro, elle doit sortir de la zone euro pour pouvoir avoir avec une monnaie faible, retrouver de la compétitivité économique, procéder à des dévaluations », a-t-il poursuivi.
« Valéry Giscard d’Estaing dit la même chose que moi : donner une bouffée d’air à la Grèce, c’est la faire sortir de la zone euro, lui permettre d’avoir une monnaie plus faible qui redonne une chance à son économie. Et si un jour, elle a à la fois un système politique, économique et fiscal stable et qu’elle veut revenir, bienvenue », a ajouté Jean-Christophe Lagarde. « Organisons la sortie amicale de la Zone euro », a insisté le président de l’UDI. « Les Grecs aujourd’hui souffrent beaucoup plus de ne pas avoir la capacité de rebondir économiquement. Les mesures qu’on leur demande les étranglent, c’est une réalité ».