Lors de l’Assemblée générale ordinaire (AGO) d’Attijari Bank, son président du Conseil d’administration Moncef Chaffar et son directeur général Hicham Seffa, ont annoncé qu’au terme de l’exercice 2014, la banque a enregistré une hausse de 8,6% des dépôts contre 6,8% pour l’ensemble du secteur bancaire, et de 8,2% des crédits à un rythme supérieur à la moyenne du secteur.
S’agissant du PNB, il a augmenté de 4,5% à 262,7 millions de dinars (MDT), et ce, grâce à une progression de 12% des revenus des opérations de marchés et de 11,6% de la marge sur commission, contre un repli de 1,4% de la marge d’intérêt.
L’année 2014 a été, ainsi, marquée par le renforcement du portefeuille titre d’investissement de ladite banque, passant de 71,8 MDT en 2013 à 458,8 MDT en 2014, essentiellement en BTA, soit en hausse de 80,1%.
Le management d’Attijari Bank a affirmé que l’exercice 2014 a été clôturé sur un résultat net de l’ordre de 73,9 MDT contre 82,6 MDT en 2013, soit en baisse de 10,6%.
Cette baisse du résultat net a légèrement impacté les ratios de rentabilité des fonds propres (ROE), des actifs (ROA) et de la marge nette sur PNB. Par ailleurs, les responsables de ladite banque se sont félicités de la nette amélioration des ratios prudentiels et réglementaires.
A cet égard, le taux des créances classées s’est élevé de 9,1% en 2013 à 8,7% en 2014, avec une amélioration de couverture, passant de 80,7% à 84,9%. Quant au ratio de liquidité de la banque, il a nettement évolué pour s’établir à 111,5% fin 2014 contre 96,8% une année auparavant. Pour le ratio de solvabilité, il est resté stable à 10,9%.
En ce qui concerne le coefficient d’exploitation, il a enregistré une hausse de 51,5% en 2014 contre 50,4% en 2013. Cette augmentation provient, essentiellement, de la hausse de la masse salariale en partie expliquée par les nouveaux recrutements (élargissement du réseau), et en partie par les révisions salariales.
Perspectives d’avenir
Le début de l’année 2015 a été difficile pour Attijari Bank, aussi bien au niveau de la collecte de dépôts que du décaissement des crédits dans un contexte marqué par l’atonie des intentions d’investissement.
Mais à partir du mois de mai, la banque prévoit une croissance du rythme de l’activité à un rythme annuel de 10%, notamment, en matière de dépôts, de crédits et du PNB.