Faire un don de sang, c’est sauver la vie de certains en situation critique, ou améliorer leur qualité de vie. Du fait de l’importance de cet acte de générosité, la campagne organisée à l’occasion de la journée mondiale du donneur de sang, célébrée tous les 14 juin, sera cette année sous le thème « Merci de me sauver la vie».
En effet, aucun remerciement n’est suffisant envers les donneurs de sang qui contribuent à la collecte chaque année, de près de 108 millions d’unités de sang dans le monde. Grâce à un vaste travail d’information auprès du grand public, qui a permis de prendre conscience de l’importance du don du sang, près de 50% de ces dons sont collectés dans les pays à revenu élevé, pour une population qui représente moins de 20% de la population mondiale.
Par contre dans les pays à faible revenu, où le don du sang ne s’est pas encore démocratisé, 65% des transfusions sanguines sont administrées à des enfants de moins de 5 ans.
Selon l’OMS seuls des dons réguliers par un nombre stable de donneurs volontaires réguliers et non rémunérés, sont la garantie d’un approvisionnement suffisant et fiable en sang sécurisé. Ces individus sont, en effet, ceux où la proportion d’infections véhiculées par le sang, est la plus faible.
Depuis 2013 , la Tunisie est parvenue à l’autosuffisance en sang avec 219 048 dons, tous dons confondus, un résultat très satisfaisant qui reflète une prise de conscience de la nécessité de l’implication de chacun . Pourtant malgré les progrès, la Tunisie souffre d’une certaine irrégularité avec des périodes « creuses » notamment en été et pendant le mois de Ramadan.
A quelques jours de Ramadan, le public fera-t-il acte de générosité avant l’arrivée du mois saint ?