« Peut-on parler de bonne gouvernance et d’un processus de réconciliation nationale ? », tel est l’événement d’aujourd’hui organisé par l’Association tunisienne de bonne gouvernance qui s’est tenu à Tunis.
Le président de l’association, Moez Joudi, soutient que le principe de la gouvernance démocratique est un principe de base parce que la démocratie doit s’appuyer sur plusieurs piliers parmi lesquels figurent la bonne gouvernance, la transparence, entre autres.
Évoquant l’objectif d’une gouvernance démocratique, qui revient à placer l’intérêt national au-dessus de tout peu importe le secteur d’activité, travailleur, chef d’entreprises, et autres.
Il a fait savoir que la primauté des droits devrait être la priorité, faire en sorte que la loi soit appliquée à tout le monde, a-t-il dit. Il faut en somme instaurer une culture de la bonne gouvernance.
Pour Béchir Boudjai, membre du bureau exécutif de l’UTICA, la solution des problèmes de gouvernance devrait porter sur le pacte social, qui doit être discuté : “ Les augmentations doivent être équilibrées par la production et la productivité. Il faudrait que les gens se remettent au travail”, a-t-il indiqué.
Présent lors de cette conférence, Mohsen marzouk, secrétaire général de Nidaa Tounes, a estimé que la réconciliation doit concerner tous les secteurs, du côté syndical, des partis politiques et du gouvernement. “J’ai l’intime conviction que nous sommes sur la bonne voie”, a-t-il déclaré.
Enfin, il conclut : “Le plan d’action doit oeuvrer pour l’intérêt national, il y a tellement de projets d’investissement suspendus ou encore bloqués, qu’il est impératif d’avancer vers une réconciliation nationale pour donner les bases nécessaire à l’investissement”.
Les pratiques de bonne gouvernance permettent d’avoir un paradigme sur les axes stratégiques du développement, économique, politique et social du pays.