Pour Khalil Ghariani, président de la commission des affaires sociales de l’UTICA et membre du bureau exécutif de l’organisation patronale, « les partis qui se cachent derrières les grèves ont pour objectif de créer un climat social tendu pour compliquer le contexte économique du pays », indique-t-il au journal arabophone El Bayane.
Dans le même contexte, Khalil Ghariani est revenu sur la nature des revendications sociales, tout en affirmant que la majorité de ces revendications sont logiques, mais pas de nature urgente, étant donné la situation économique par laquelle passe le pays ; tout en estimant que ce genre de revendications peuvent rester sur la liste d’attente.
M. Ghariani a ajouté que ces mouvements veulent imposer une nouvelle donne aux institutions, à savoir les revendications hors du calendrier des négociations sociales. Dans ce contexte, il a appelé à ce que les entreprises n’adhèrent pas à cette approche, car elles risqueraient d’approfondir la crise dans tous les secteurs. Et de souligner « l’importance de la conscience des syndicats et des ouvriers de la particularité du contexte actuel ».