Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, ayant annoncé dimanche 28 juin à la télévision la fermeture temporaire des banques grecques et l’instauration d’un contrôle des capitaux, près de un milliard d’euros ont été retirés des guichets ce week-end.
Les retraits seront limités à 60 euros par jour pour les Grecs, mais devraient restés normaux pour les touristes munis de cartes de crédit étrangères.
Dans le détail, les établissements bancaires grecs resteront fermés jusqu’au 6 juillet– soit le lendemain du référendum initié par le gouvernement grec.
A la suite de ces annonces, les Bourses européennes étaient attendues en baisse à l’ouverture lundi, tandis que les marchés asiatiques se repliaient, plombés par les craintes de voir Athènes sortir de la zone euro. A la mi-journée, Tokyo perdait 1,78 %, Sydney cédait 1,81 %, Séoul 1,45 %, Taipei 1,9 % et Hong Kong 1,76 %.
La décision de fermer les banques et d’instaurer un contrôle des capitaux n’est pas une surprise. Depuis 2010, plus de 80 milliards d’euros ont quitté le pays et le mouvement s’est encore accéléré après l’annonce d’un référendum vendredi par Alexis Tspiras, appelant les Grecs à se prononcer pour ou contre la poursuite du plan d’aide européen et des réformes.
Dans les rues d’Athènes, les distributeurs automatiques de billets étaient pris d’assaut dimanche soir par les Grecs.