A partir du 1er juillet, dans le but de limiter le montant colossal des liquidités en circulation dans le circuit informel, le gouvernement algérien, par un décret paru le 26 juin au Journal officiel, a fixé un seuil des paiements devant être effectués par chèque ou carte bancaire.
Ces liquidités en circulation dans le circuit informel sont évaluées à 37 milliards d’euros, soit un niveau largement supérieur aux liquidités bancaires qui s’élèvent à 23 milliards d’euros seulement.
En application de ce nouveau décret, le seuil des paiements devant être effectué par carte bancaire ou par chèque, est fixé à cinq millions de dinars algériens (50 000 euros) pour l’achat d’un bien immobilier et à un million de dinars algériens (10 000 euros) pour l’achat d’un bien mobilier (bateaux de plaisance, matériels roulants, équipements industriels, véhicules, métaux précieux…)