« Les fonds souverains permettront aux pays africains, à l’instar de l’Angola et du Nigeria dont les économies ont été affectées par la baisse des prix des matières premières, d’avoir des tampons fiscaux et des liquidités », a recommandé Akinwumi Adesina, qui a pris, aujourd’hui, ses fonctions de nouveau président de la Banque africaine de développement ( BAD ).
A part la chute des cours du brut qui risque de plomber la croissance des économies des pays africains producteurs de pétrole, M. Adesina, a souligné que la dépréciation des monnaies africaines va augmenter le coût des services de la dette.
Dans ce sens, il a précisé que la BAD contribuera, pour sa part, à promouvoir les emprunts domestiques et régionaux destinés au financement des infrastructures. « Nous pouvons faire mieux en termes de mobilisation des ressources intérieures, visant à limiter les émissions d’obligations libellées en devises », dixit le président.