L’explosion, hier soir, d’une voiture piégée devant le siège de l’entreprise pétrolière Mellitah, propriété du géant pétrolier italien ENI, dans la capitale libyenne, Tripoli, n’aurait pas fait de victimes, mais a causé d’importants dégâts au bâtiment.
L’explosion a soufflé une rue étroite et a dégagé un épais nuage de fumée noire au-dessus de la capitale libyenne. C’est la seconde fois que le complexe pétrolier de Mellitah, note notre confrère russe RT, géré par l’entreprise italienne ENI, est la cible d’actes terroristes en Libye.
Mellitah est le nom d’un énorme complexe pétrolier et gazier qui appartient à l’entreprise italienne ENI, qui gère cette usine en lien avec l’entreprise de l’Etat libyen, NOC. Il y a un peu plus d’une semaine déjà, rappelle Russian Today, le complexe de Mellitah, situé à l’Ouest de Tripoli, avait été la cible des terroristes. Quatre Italiens salariés de l’entreprise de BTP Bonatti, qui travaillent avec le pétrolier ENI, ont été enlevés par un groupe djihadiste.
Notons que le pétrolier ENI est le premier producteur étranger de pétrole brut en Libye. Dès septembre 2011, suite à la chute du colonel Kadhafi, ENI avait repris ses activités en Libye, après les avoir stoppées pendant plusieurs mois en raison des combats. Ce week-end, le groupe pétrolier a par ailleurs annoncé la découverte, à une centaine de kilomètres des côtes égyptiennes, d’un énorme gisement gazier.