« L’introduction d’un quatrième opérateur de téléphonie mobile en Algérie n’est techniquement pas avantageuse et n’est absolument pas profitable pour le consommateur », c’est ce qu’a déclaré hier la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Mme Iman Houda Feraoun, en marge d’une visite de travail aux sièges des opérateurs de la téléphonie mobile Ooredoo et Djezzy.
Actuellement, rapporte Al Watan, le marché algérien de la téléphonie mobile compte trois opérateurs, à savoir Mobilis, Ooredoo et Djezzy. Des opérateurs étrangers, comme le français Orange et le britannique Vodafone, ont émis le vœu d’accéder au marché algérien. Or, la ministre a cité dans ce sens l’expérience en la matière des autres pays « qui ont réduit le nombre de leurs opérateurs pour des raisons non seulement commerciales, mais aussi techniques », ajoutant que le volet technique « est extrêmement compliqué ».
Revenant sur la téléphonie mobile 4G, Mme Feraoun a exprimé la volonté de son ministère de faciliter le développement des entreprises qui s’activent en Algérie, notamment dans le déploiement des nouvelles technologies mobiles. « Nous avons consulté les opérateurs pour savoir à quel rythme ils voudraient être accompagnés dans le déploiement de la 4G », sachant que le cahier des charges de la 4G sera finalisé avant la fin de l’année en cours.