« Nous n’avons pas le choix, nous devons investir dans le domaine de l’innovation technologique, notamment dans le domaine de l’énergie », estime Faouzi Chaabène, directeur de l’Ecole nationale des Sciences et des Technologies avancées de Borj Cédria à leconomistemaghrebin.com. D’après l’intervenant, la situation actuelle n’est pas aussi dramatique dans le secteur des Technologies en Tunisie étant donné qu’il existe des investissements dans ce sens là.
Dans ce cadre, il a rappelé que la STEG compte, par le biais des nouvelles technologies, produire de l’énergie d’ici 2020 à hauteur de 30% et en 2050 à hauteur de 50%.
D’autre part, notre interlocuteur a indiqué que plusieurs écoles d’ingénieurs ont été créées à Gafsa et à Sousse pour former des ingénieurs spécialisés en énergie. « A présent, il s’agit de mettre les moyens nécessaire pour développer ces écoles-là », recommande-t-il.
Interpellé sur le phénomène de fuite des cerveaux et des compétences tunisiennes, Faouzi Chaabne a estimé que le pays traverse une période d’incertitude depuis 2011 : « Je pense que le fait d’aller vers une situation plus stable va retenir ces cerveaux qui fuient à l’étranger « .