Pour dynamiser la Bourse de Casablanca, qui souffre d’un manque de liquidité récurrent, le Conseil des ministres a voté le 10 septembre un avant-projet de loi, rapporte notre confrère Jeune Afrique.
Parmi les hypothèses de travail : les entreprises étrangères pourraient être cotées sur la place financière marocaine et un compartiment pour les PME verrait le jour.
Ce projet de loi propose la création d’un compartiment dédié aux PME, avec des conditions d’accès plus souples et adaptées à ce type d’entreprises. D’autres compartiments pourraient être créés pour la négociation d’instruments financiers plus spécifiques comme les fonds indiciels et les fonds immobiliers.
Si le compartiment dédié aux PME était déjà dans les tiroirs depuis plusieurs années, rapporte Jeune Afrique, le projet de modernisation de la Bourse de Casablanca va cette fois-ci plus loin : les entreprises étrangères n’ayant pas leur siège social au Maroc pourraient être admissibles sur les marchés boursiers marocains. Si cette loi est adoptée par le Parlement, les sociétés étrangères auront le choix d’être cotées en dirhams ou dans une devise étrangère.
L’avant-projet de loi évoque également un transfert de compétence en faveur de la Bourse de Casablanca. Cette dernière déciderait des conditions techniques de fonctionnement et d’admission dans son règlement général, alors qu’actuellement c’est le législateur qui fixe les dispositifs de cotation dans la loi.
Enfin, le projet de loi propose d’élargir les activités des sociétés de Bourse. Dans ce cadre, elles pourront effectuer des activités connexes à l’intermédiation.