Le leader au sein du Front Populaire, Ahmed Seddik, a fait savoir dans une déclaration sur les ondes de Radio Mosaïque fm, en date du 14 septembre, que la marche de protestation contre le projet de loi sur la réconciliation économique n’a pas été très suivie à cause : « en partie de la peur qui a gagné un grand nombre de citoyens face à la menace terroriste qui pèse sur le pays », a-t-il dit.
Selon lui, il s’agit d’un premier rassemblement que le Front populaire organise, précisant : « Notre première revendication consiste à ce que le projet de loi soit retiré, parce que personne ne soutient ce projet, à plus forte raison un juriste ».
Il a également rappelé que durant la période de la Troïka: « Même si nous étions en état d’urgence, on avait le droit de manifester sans qu’il y ait personne qui nous gêne, à l’exception des événements du 9 avril 2012 qui se sont transformés en un jour noir après que les forces de l’ordre ont utilisé la violence contre les manifestants pacifistes », a-t-il conclu.