Le leader au sein du mouvement Ennahdha, Saïd Ferjani, a indiqué dans une déclaration à Alarabiya.net que le « Mouvement Ennahdha ne peut pas accepter le projet de loi relatif à la réconciliation économique et financière dans sa forme actuelle » et de souligner la nécessité que le projet de loi se conforme à l’esprit de la Constitution.
Dans le même contexte, le leader a indiqué que la réconciliation nationale est une nécessité sur laquelle les Tunisiens sont d’accord, « raison pour laquelle, il faut tenir un dialogue national sur ce projet de loi, afin de l’amender pour qu’il devienne conforme à l’esprit de la Constitution ».
Faisant allusion au Front populaire, Saïd Ferjani a déclaré que « le peuple tunisien cherche la relance économique et ne cherche pas les conflits » .
Notons que cette déclaration concorde avec celles d’autres leaders du mouvement qui ont affirmé la nécessité d’amender le projet de loi avant de l’adopter. D’ailleurs, le fondateur du mouvement Rached Ghannouchi a déclaré récemment que : « l’opposition est anarchiste et heureusement, elle n’a pas de poids pour mobiliser la masse contre ce projet de loi ».
Quant à Ali Lâarayedh, il a estimé que « le principe de la réconciliation ne date pas d’hier et que le Coran est plein de versets évoquant la réconciliation ».