Les exportations algériennes hors hydrocarbures vers l’Union européenne (UE), constituées essentiellement de produits énergétiques et miniers dérivés, ont enregistré une « timide amélioration » par rapport aux importations en provenance de cette zone depuis l’entrée en vigueur de l’accord d’association en 2005.
Ces exportations, révèle l’agence algérienne de presse (APS) relayée par notre confrère Al Watan, se sont établies à seulement 12,3 milliards de dollars en près de dix ans contre 195 milliards de dollars d’importations sur la même période.
Les exportations algériennes hors hydrocarbures vers les pays membres de l’UE sont passées de 597 millions en 2005 à 2,3 milliards de dollars en 2014. Pourtant, promouvoir les exportations hors hydrocarbures constitue pour l’Algérie un des principaux objectifs motivant la conclusion de tout accord de libre-échange.
Les ventes (hors hydrocarbures) vers l’UE représentent une moyenne de 70% du total des exportations. Les produits industriels, exportés en exonération totale vers l’UE, représentent depuis 2005 une moyenne de plus de 90% des exportations hors hydrocarbures dominées à hauteur de 75% de dérivés d’hydrocarbures.
Les principaux produits exportés sont notamment les solvants, l’ammoniac, les engrais, le phosphate, le méthanol, l’hélium. La part des produits manufacturés (dans les produits industriels) est minime avec une moyenne de 2,5% depuis 2005. Les produits agricoles et agricoles transformés ont représenté depuis 2005 une moyenne de 6,2% du total des exportations hors hydrocarbures vers l’UE. Il s’agit du sucre, des dattes, des boissons gazeuses, des graines de caroube, du beurre de cacao et des résidus des corps gras.
Côté importations, les achats de l’Algérie sont passés de 10,7 milliards de dollars en 2005 à 29,5 milliards de dollars en 2014.