« La Tunisie est disposée à accueillir un congrès pour la réconciliation entre les différentes parties en conflit dans le monde arabe », a déclaré le leader du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi à Qods Press International. Dans le même contexte, le leader du mouvement Ennahdha a appelé toute communauté faisant partie d’un conflit à « rejeter le discours de la violence et de l’hostilité et à emprunter le chemin de la fraternité et de la réconciliation ».
Evoquant l’expérience tunisienne, Rached Ghannouchi a affirmé que la Tunisie a présenté au monde un exemple en matière de consensus entre les parties en conflit, ce qui lui accorde la possibilité d’être un espace pour résoudre les problématiques des parties en conflit.
Répondant à une question relative aux préparatifs pour tenir un congrès de lutte contre le terrorisme, Rached Ghannouchi a indiqué « nous l’espérons pour le bien du pays et nous connaissons bien les menaces qui guettent la Tunisie. Nous sommes déterminés à réussir l’expérience démocratique tunisienne et protéger le pays en partenariat avec toutes les forces démocratiques ».
Cette prise de position s’affirme comme un changement radical qui marque la pensée du leader du mouvement Ennahdha. En effet, Rached Ghannouchi vient de déclarer récemment à nos confrères d’Akher Khaberonline « qu’il n’est pas contre le fait que le régime syrien fasse partie de ce congrès de réconciliation et qu’il n’est pas hostile au régime syrien »; et de conclure : « Ce genre de congrès est un souhait qui ne fait pas partie des prérogatives du mouvement Ennahdha, mais de celle du ministère des Affaires étrangères » et de considérer que ce genre d’initiative devrait émaner des pays arabes.