Aucun représentant de l’UTICA n’était présent lors de la conférence nationale organisé aujourd’hui 30 septembre par l’Union générale tunisienne du travail(UGTT). Cependant une invitation avait été envoyée à la présidente de la Centrale patronale et pourtant ni la présidente ni ses représentants n’étaient présents.
Dans des conditions normales, cette absence s’expliquerait par l’existence d’autres engagements pour les personnes invitées, des imprévus de dernière minute et dans le pire des cas, la présidente aurait envoyé un membre du bureau exécutif. S’ajoute à cela que le sujet de la conférence n’est pas sans intéresser l’UTICA car il s’agit d’un projet de loi organique relatif à la gestion de l’économie sociale et solidaire, autrement dit un sujet qui intéresse la centrale syndicale et la centrale patronale à la fois. Ainsi l’UTICA a brillé par son absence qui a laissé libre cours aux interprétations des uns est des autres.
Cependant une chose est sûre, cette absence intervient à un moment marqué par la tension et les tractations entre les deux organisations nationales sur les négociations sociales et les augmentations salariales. Cette semaine nous avons assisté aux déclarations incendiaires de Belgacem Ayari, secrétaire général adjoint de l’UGTT menaçant de lancer une grève générale sans précédent dans le secteur privé. Bien évidemment, l’UTICA n’a pas manqué de répliquer via des communiqués estimant que le conflit a dépassé le cadre syndical pour porter atteinte à l’image de l’UTICA.
Il est à noter que l’UGTT a envoyé des invitations à plusieurs associations et partis politiques pour participer à la conférence étant donné l’importance du sujet traité.