« En Algérie, seulement 45% du budget alloué au développement du secteur ferroviaire a été consommé depuis 2000 à nos jours », a déploré Azzeddine Fridi, le directeur général de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires ( ANESRIF ), en rappelant qu’un budget estimé à 30 milliards de dollars a été débloqué depuis l’an 2000 pour le développement du secteur ferroviaire, précisant que 97% des projets ayant trait à la densification du réseau national sont déjà engagés sur le terrain. Ces derniers vont permettre, rapporte notre confrère Eco news, de connecter toutes les grandes villes du pays au réseau ferré. Ainsi, de nombreuses lignes devraient notamment relier la frontière Est à celle de l’Ouest, ainsi que les divers ports, des zones industrielles du pays.
La ligne de chemin de fer des Hauts Plateaux reliant sur une distance de 750 km M’Sila à Sidi Bel Abbés devrait être réceptionnée vers le mois de juin 2016.
Les zones sahariennes, explique M. Fridi, ne sont pas à l’écart des projets de l’agence, indiquant que l’ANESRIF a lancé un appel d’offre pour la construction d’une ligne ferroviaire joignant In Salah à Tamanrasset et d’autres reliant Touggourt et Laghouat à Hassi-Messaoud et Laghouat à Djelfa. « En tout, précise-t-il, ce sont quelque 2.300 km qui sont en cours de réalisation à travers les diverses régions du pays ».
Le réseau ferroviaire, a indiqué la même source, a atteint aujourd’hui 4000 kilomètres à travers le territoire national et durant les deux années à venir (2016/2017) ce chiffre devra atteindre 6000 km. L’extension du réseau va permettra de développer le transport ferroviaire, réduire les coûts et le temps du transport. D’ailleurs, les lignes minières pourront se développer de 200% d’ici les deux années prochaines.