Une polémique a éclaté après la nomination de Meherzia Laabidi à la tête de la commission spéciale de la femme au sein de l’ARP. La présidente de la commission des droits et libertés à l’ARP, Bochra Bel Hadj Hamida, s’est exprimée à son tour, sur son compte Fb : « Pour la commission des femmes ce ne sont pas les femmes de Nidaa Tounes qui l’ont cédée ni ont décidé, mais les conservateurs de notre propre camp. Je ne vais pas rentrer pour le moment dans les détails », a-t-elle ajouté.
Et de poursuivre : « Nous sommes en démocratie et tous les courants politiques sont appelés à cohabiter… Mais l’enjeu réel qui doit être le centre du débat est de savoir quel est l’avenir des relations entre les deux partis? Comment nous assurer que les valeurs de Nidaa Tounes, à savoir le progrès, l’égalité et la justice, ne soient pas menacées par ce nouveau conservatisme qui nous positionne plus proche d’Ennahdha que de la gauche de Nidaa. Pour moi, les choses sont claires : Nidaa est né comme un parti progressiste face à un parti conservateur. Nous sommes dans la concurrence, mais pas dans la fusion ni la confusion. »
Et de conclure : « Tout d’abord étant féministe et fière de l’être je n’ai jamais entraîné mon parti sur mes positions, mais j’essayais et j’essaierai encore de contribuer à faire évoluer les choses sans monopoliser cette cause. Et c’est entre autres pour cela que j’ai choisi la commission de la législation dont je suis présidente et qui justement légifère sur les lois relatives à l’égalité ».