En Tunisie, de nombreuses études ont montré la persistance des risques d’inondation. Début 2015, l’eau a envahi près de 500 ha de terres agricoles limitrophes de l’oued de Medjerda, inondant certains quartiers des agglomérations sans, heureusement, laisser de victimes. Toutefois, un scénario de risque zéro n’est certes pas envisageable.
Pour faire face aux inondations, le ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Mohamed Salah Arfaoui, lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 8 octobre, à la Kasbah, a affirmé avoir mis mettre en œuvre un ensemble de mesures visant à améliorer la résilience du territoire.
Il nous déclare : “ Les projets de protection des villes contre les inondations sont de grands programmes qui existent depuis fort longtemps, mais ce que nous comptons faire, c’est les appliquer. Quoique nous avions déjà commencé à élaborer un grand projet : évacuer les eaux d’inondation de Sebkhat Sejoumi vers Oued Méliane, puis vers la mer. Mais ce projet a été malheureusement abandonné, et les causes de son annulation sont liés à des problèmes fonciers et de logistique”.
Et de poursuivre : » Toutefois, nous avons commencé par lancer 24 projets pour un montant de 60 millions de dinars », en citant l’exemple du projet de Redeyef qui s’élève à 16 millions de dinars. « Cela dit, nous travaillons pour que les inondations vécues en 2003 ne puissent plus se reproduire”.
Et d’ajouter : “ Mais ce que je peux vous dire, c’est que nous nous engageons à ce que les projets programmés pour une année soient réalisés, et ceci est un défi que nous voulons relever”.
Il est indispensable de se poser la question « que compte faire le ministère ? » Il a procédé à des travaux pour préserver des inondations 185 villes et agglomérations, avec un budget qui dépasse 230 millions de dinars. Pour les grands travaux en cours de réalisation, le budget s’élève à 150 millions de dinars.