« Le projet « Mahdia 2« , mené en 2012 en Tunisie, a permis au groupe Sonatrach de faire sa première découverte en offshore, et l’expérience a été une réussite parfaitement prouvée », a indiqué, hier à Oran, un ingénieur forage Amont et directeur du projet algéro-tunisien, Rabah Aïssani.
Le spécialiste, écrit notre confrère algérois Al Moujahid, est longuement revenu sur le projet « Mahdia 2 », lancé dans un périmètre situé à 90 km au sud-est du port d’attache de Sousse. Le forage du puits, a-t-il expliqué, a été lancé en 2012, après deux années de préparation. Le travail d’exploration a duré 73 jours pour un coût n’ayant pas excédé les 30 millions USD. « Ce qui est en soi une bonne performance », a-t-il souligné, expliquant cela par les frais de location des équipements très compétitifs estimés à 78.000 USD/jour contre 150.000 USD/jour, tarif pratiqué en général à l’échelle internationale, ainsi que par la durée courte du forage.
« Mahdia 2 », puits productif de pétrole, a été abandonné, en raison de la forte concentration des gaz H2S et du CO2, mais le projet a permis une capitalisation et un retour d’expérience incontestable.
Le même responsable, rapporte Al Moujahid, a également indiqué qu’une équipe de Sonatrach prépare actuellement un troisième projet « Mahdia 3« , toujours dans la même région de Mahdia. Le cahiers des charges est en cours de finalisation et les appels d’offres seront bientôt lancés. « Nous avons acquis tout le savoir-faire, effectué toutes les procédures et disposons de toute la documentation, fruit de nos recherches dans la région depuis 2003 jusqu’en 2012, ce qui facilitera davantage la mission de nos collègues qui prendront la relève ». Les travaux sur « Mahdia 3 » devront commencer en 2016, a conclu M. Aïssani.