La suppression de la semaine bloquée par le ministère de l’Education dans le cadre du dialogue national n’est pas une mesure applaudie par tous les élèves.
La décision, qui consiste à supprimer la semaine bloquée du premier et deuxième trimestre et de la garder pour le troisième trimestre, est mal accueillie dans un certain nombre de lycée.
Aujourd’hui 12 octobre, à Sfax, plusieurs élèves dans divers établissements scolaires ont boycotté les cours pour afficher leur protestation contre la décision ministérielle. Et ce n’est pas la première réaction, car deux jours plus tôt, le 10 octobre, Djerba a connu un scénario similaire, avec des élèves qui ont boycotté les cours, ce qui a entraîné une paralysie totale au niveau de l’enseignement.
Par ailleurs, aucune revendication de la part des élèves n’a été rendu publique pour le moment. Cependant une chose est sûre et certaine: s’il y a revendication, elle sera relative à la suppression de la semaine bloquée.
Ces actions, dont nous ne connaissons pas pour le moment l’ampleur réelle, coïncident avec l’avancement du dialogue national sur la réforme de l’éducation et la finalisation du projet de loi relatif à l’interdiction des cours particuliers en dehors des établissements scolaires.