Si le bilan de 1 587 morts se confirmait, il s’agirait de la pire catastrophe jamais survenue lors du hajj. Le précédent drame le plus grave arrivé lors du grand pèlerinage musulman remonte en effet au 2 juillet 1990, quand une bousculade dans un tunnel de Mina avait tué 1 426 pèlerins.
Selon les chiffres donnés par 30 pays, le bilan de la bousculade du 24 septembre s’est encore alourdi, lundi, à au moins 1 587 morts. Pourtant, s’étonne notre confrère Jeune Afrique, près de trois semaines après la catastrophe, les autorités saoudiennes n’ont de leur côté pas fourni de nouveau bilan. Riyad en reste ainsi à un décompte officiel de 769 morts fourni le 26 septembre, deux jours après la bousculade survenue lors du rituel de la lapidation symbolique de Satan à Mina.
Toutefois, selon des gouvernements et des commissions nationales du pèlerinage, le nombre des morts a plus que doublé par rapport aux chiffres officiels saoudiens. Et le bilan pourrait encore augmenter : de nombreux pèlerins sont toujours portés disparus depuis cette bousculade.
Voici un décompte établi selon ces informations officielles :
– Iran : 464 morts
– Egypte : 177 morts
– Nigeria : 145 morts
– Indonésie : 120 morts
– Inde : 101 morts
– Pakistan : 87 morts
– Bangladesh : 79 morts
– Mali : 60 morts
– Sénégal : 54 morts
– Tchad : 52 morts
– Bénin : 34 morts
– Maroc : 33 morts
– Soudan : 30 morts
– Niger : 28 morts
– Algérie : 28 morts
– Cameroun : 20 morts
– Côte d’Ivoire : 14 morts
– Ethiopie : 13 morts
– Libye : 10 morts
– Somalie : 8 morts
– Kenya : 6 morts
– Ghana : 5 morts
– Maurice : 5 morts
– Tanzanie : 4 morts
– Tunisie : 4 morts
– Burkina Faso : 1 mort
– Burundi : 1 mort
– Irak : 1 mort
– Jordanie : 1 mort
– Oman : 1 mort
– Pays-Bas : 1 mort