La délégation de l’UTICA s’est absentée de la première séance de négociations sociales relatives au secteur privé alors que les représentants de l’UGTT étaient bel et bien présents, affirme Sami Tahri, porte-parole de l’UGTT à leconomistemaghrebin.com.
Le porte-parole de l’UGTT a indiqué que ce genre de réunion organisée par la haute instance de la réconciliation oblige toutes les parties prenantes à y assister par la force de la loi. « Le ministère des Affaires sociales peut convoquer les gens par un exploit d’huissier notaire, et ce, en vertu de la suprématie de la loi. », précise-t-il.
Sami Tahri a estimé que la délégation de l’UTICA a défié l’Etat et la loi en adoptant un tel comportement et qu’elle n’a aucune justification. « Nous tenons le gouvernement pour responsable car le gouvernement doit l’obliger à venir par la loi et nous envisageons de nous réunir afin de prendre une décision à la lumière de ce qui s’est passé », conclut-il.
Il est à noter qu’après une période de déclarations incendiaires entre l’UGTT et l’UTICA, il était convenu de reprendre les négociations sociales relatives au secteur privé aujourd’hui 13 octobre. Par ailleurs, il est à rappeler que ce n’est pas la première fois que l’UTICA s’absente ou décline une invitation de la part de l’UGTT.
Par ailleurs, l’UTICA a rendu public sur sa page officielle Facebook un communiqué précisant qu’elle a reçu l’invitation tardivement soit samedi après-midi, après l’horaire administratif et qu’elle a contacté le ministre des Affaires sociales pour l’informer de l’absence à cause d’autres engagements.
Egalement, le communiqué précise que la séance devait porter sur les secteurs dont les accords n’ont pas été conclus et non pas sur les négociations sociales.