Pour la cinquième année consécutive, l’Institut de technologie de Californie (Caltech) s’est placé tout en haut du classement des meilleures universités mondiales selon un palmarès annuel qui recence les 800 meilleures universités du monde.
Moins connu qu’Harvard ou Stanford, écrit notre confrère Le Figaro, l’institut californien devance les prestigieuses universités d’Oxford (2e), de Standford (3e), de Cambridge (4e) ou encore d’Harvard (6e).
Le Caltech a été fondé en 1891 sous le nom de Throop University, en référence à Amos Throop, un politicien local qui l’a créé. C’est en 1920 que l’université est renommée officiellement Institut de technologie de Californie. Elle se situe à Pasadena, en banlieue de Los Angeles.
D’après les détails du classement de Shanghaï (ARWU), ce sont les contributions scientifiques et technologiques qui ont donné au Caltech sa renommée internationale. L’établissement est en effet à l’origine de 34 prix Nobel. Ainsi, Arthur McDonald, qui vient de recevoir le Nobel de physique pour ses travaux sur les neutrinos est passé par le Caltech. De même, Éric Betzig, prix Nobel de chimie 2014 est lui aussi un ancien de l’institut.
Sa taille, c’est peut-être ce qui fait la différence du Caltech sur ses concurrents. En effet, la structure ne compte en tout que 2243 étudiants, dont un quart d’internationaux. Ce qui est très peu. Pour comparer, l’université américaine d’Harvard n’en compte pas moins de 21.000. En Angleterre, le nombre d’étudiants à Cambridge ou Oxford avoisine aussi les 20.000. C’est presque dix fois plus que pour le Caltech.
Sa modeste taille, note Le Figaro, lui permet d’avoir un des meilleurs ratios élèves/professeurs, selon le classement de Shanghaï. Mathématiquement, les étudiants sont plus encadrés et peuvent bénéficier de davantage de soutien. C’est sans doute ici que le Caltech tire sa compétitivité exceptionnelle.