Le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle Zied Ladhari a indiqué lors de son intervention à la conférence-débat portant sur le thème « Formation et emploi : réformes, réaction et application » organisée par le Centre des jeunes dirigeants- en partenariat avec la Chambre tuniso-allemande pour l’industrie et du commerce et de la Fondation Konrad Adenauer Stiftung- que les jeunes tunisiens ne peuvent pas comprendre que l’Etat n’est plus la seule source d’embauche et qu’il existe d’autres sources d’embauche; et de rappeler que l’Etat tunisien avait déjà rempli son rôle pendant les années 70 et 80 en matière de recrutement et que le secteur privé doit agir dans le contexte actuel.
Evoquant le sujet de la formation professionnelle, le ministre a regretté le fait que plusieurs personnes jettent un regard négatif sur la formation professionnelle, tout en pensant que c’est un domaine réservé à ceux et celles qui n’ont pas réussi leurs études. « Pendant des années, le modèle qui a primé dans les familles tunisiennes étaient bel et bien le diplôme et l’accès à l’université » a-il constaté, tout en appelant à ce que la mentalité des Tunisiens par rapport à formation professionnelle change.
Sur un autre volet, le ministre a indiqué que quatre ans après la révolution du 14 janvier 2011, le mouvement social n’a pas encore donné ses fruits, notamment en ce qui concerne l’emploi et le développement dans les régions défavorisées.