La question de l’interdiction faite à la société civile de suivre les travaux de l’Assemblée des représentants du peuple ( ARP ) et plus précisément les travaux des commissions, a fait l’objet d’une grande polémique, il y a deux jours, et un grand nombre des composantes de la société civile s’est indigné.
Face à cette exclusion, elles appellent les élus ainsi que les partis politiques à s’opposer à ces pratiques et considèrent que cette exclusion intentionnelle n’est autre qu’un signal négatif envoyé au citoyen et un déni des promesses électorales des élus qui sont celles de la consécration des principes de transparence et de bonne gouvernance, indique le communiqué.
Pour répondre à cette polémique, le président de l’ARP, Mohamed Ennaceur est sorti de sa réserve pour déclarer dans un communiqué rendu public sur le site de l’ARP que : “Suite à ce qui avait été publié par certains organismes de la société civile quant à leur interdiction d’assister aux travaux de l’ARP et au droit à l’information, je tiens à rassurer toutes les composantes qu’il n y’aura pas de recul sur le sujet de la transparence”. Et de poursuivre : “ Notre choix sur l’élaboration du processus du principe de transparence doit se poursuivre”.