Le classement annuel Doing Business 2016, publié par la Banque mondiale, situe l’Algérie au 163e rang mondial sur un classement de 189 économies, perdant ainsi deux places par rapport à l’édition précédente. Son index global s’élève à 45,72 points contre 45,40 l’année précédente, sur une échelle allant de 0 à 100.
Sur les 10 indicateurs analysés par l’institution de Bretton Woods, analyse Al Watan, l’Algérie est créditée de mauvais scores, à l’exception du critère lié à l’obtention des permis de construire.
Dans le détail, la création d’une entreprise est de plus en plus compliquée. Sur cet indice, l’Algérie a perdu trois places passant au 163e rang. S’agissant du paiement des taxes et impôts, la pression fiscale demeure forte, puisque un chef d’entreprise opère 27 paiements par an, soit un total à payer de 72,7% du bénéfice brut. Cela prend 387 heures à un entrepreneur pour payer ses taxes. Sur cet indice, l’Algérie a reculé d’une place, passant au169e rang.
S’agissant de l’indicateur relatif au raccordement à l’électricité, l’Algérie a chuté de cinq points. Il faut en moyenne cinq procédures, un délai de 180 jours, un coût représentant 1295,5% du revenu par habitant. Pour ce qui est de l’obtention des crédits bancaires, la situation est alarmante, puisque le pays a reculé de trois places, passant au 174e rang.
L’Algérie gagne deux petites places passant à la 122e position. Un opérateur local a besoin de 17 procédures, un délai de 204 jours et un coût représentant 0,9% de la valeur de la construction. Pour l’indice de protection des investisseurs minoritaires, l’Algérie perd une place et chute à la 174e position. Pour les indices du commerce frontalier (176e) et l’exécution des contrats (106e), le classement reste inchangé par rapport à l’année 2015.