Selon le classement Doing Business 2016 de la Banque mondiale, le Maroc avance de cinq places et passe au 75e rang mais dans la région MENA, il se classe seulement 6e.
Dans ce rapport qui analyse la facilité d’entreprendre des affaires dans 189 économies, souligne notre confrère Jeune Afrique, le Maroc se classe également un rang derrière la Tunisie (74e) qui, malgré un climat sécuritaire très tendu, conserve sa première place au Maghreb.
En 2011, le royaume avait bondi de 21 places avant, dans le rapport 2014, d’atteindre son meilleur rang en décrochant la 68e place.
Dans la nouvelle édition du Doing Business, le Maroc se distingue dans certains domaines comme la facilité à être raccordé à l’électricité (55e, +1), à créer une entreprise (43e, +9), et à obtenir un permis de construire (29e, -3).
Mais ses notes sont pourtant particulièrement en dessous de sa moyenne dans quatre domaines : l’obtention de prêts bancaires (109e, -4), la protection des investisseurs minoritaires (105e) et les formalités pour le commerce transfrontalier (102e). Le plus mauvais classement concerne le règlement de l’insolvabilité, un rang inchangé depuis 2015 : le Maroc reste 130e.
Le Maroc se classe par exemple au 5e rang africain et reste leader au Maghreb dans le dernier classement mondial sur la compétitivité établi par le Forum économique mondial (WEF).
La place financière de Casablanca est également l’une des mieux classées au monde, dans le rapport Global Financial Center Index. Casa est deuxième en Afrique entre Johannesburg et Maurice. La place marocaine surclasse plusieurs centres européens tels que Dublin, Monaco, Bruxelles et Madrid.