Dans une interview accordée dans la soirée du mercredi 11 novembre à la chaîne privée Nessma Tv, Hafedh Caïd Essebsi estime avoir le droit de faire de la politique et ne pas être écarté à cause de sa filiation avec le président de la République. « Ce n’est pas parce que je suis le fils de Béji Caïd Essebsi que je n’ai pas le droit de faire de la politique!», s’est-il écrié ajoutant qu’il entretient d’excellentes relations avec son père.
Revenant sur son parcours politique, Hafedh Caïd Essebsi a indiqué que sa vie politique a commencé depuis des années, lorsqu’il qu’il a fondé un parti politique en 1989, le « Parti du progrès et du socialisme » avec Mondher Belhaj Ali, Mounir El Beji et d’autres figures politiques, et qu’il fait partie des fondateurs de Nidaa Tounes, avec Ridha Belhaj, Beji Caïd Essebsi, Amor Shabou, Nabil Karoui et Taïeb Baccouche.
Attaquant violemment le secrétaire général de Nidaa Tounes Mohsen Marzouk, l’interviewé a accusé son rival politique d’avoir exploité le parti pour servir ses propres intérêts, de porter atteinte à l’image du président de la république Beji Caïd Essebsi à l’étranger et d’avoir attaqué l’institution sécuritaire, portant ainsi atteinte aux intérêts supérieurs de la Tunisie. « Mohsen Marzouk a appelé à la chute du gouvernement actuel jugé faible » a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le vice-président de Nidaa Tounes a assuré qu’il ne sera candidat ni à la présidence du parti, ni au poste de secrétaire général et encore moins à la présidence de la République.