En marge de la quatrième conférence internationale de l’Organisation mondiale du tourisme ( OMT ), sur le thème: « Créer de nouveaux partenaires », le ministre algérien du Tourisme, Amar Ghoul, présent lors de ce colloque, a parlé de la relation entre la Tunisie et l’Algérie.
Il déclare: « Effectivement, les relations sont excellentes, elles ont toujours été bonnes à tous les niveaux. C’est une relation historique, qui est ancrée entre les deux peuples qui ont bien sûr acquis leur indépendance grâce à cette entraide magnifique. Cette relation est excellente à tous les niveaux et dans tous les secteurs : sécuritaire, économique. Vous savez bien que l’Algérie a relevé ce défi sécuritaire parce que nous sommes voisins. Comme vous savez dans notre civilisation, dans notre religion, il y a un droit et un devoir du voisin vis à vis de son voisin. Pour les Algériens, être aux côtés des Tunisiens est un devoir sacré, surtout dans les moments difficiles ».
Et de poursuivre: « Ce qu’on veut aujourd’hui c’est mettre en relief non seulement à travers les autorités officielles, mais aussi via les médias, cette image qui est à la fois symbolique pour le monde entier, que la relation entre nos pays frères est renforcée plus que jamais. Parfois, nous cherchons des solutions très lointaines, alors que la solution est à côté de nous, tout près. C’est pour cette raison que nous sommes tout à fait d’accord avec ce qu’avait dit le secrétaire général de l’OMT, M. Taleb Rifaï : il faut d’abord chercher les solutions dans son entourage, avant de les chercher beaucoup plus loin ».
Interrogé sur la propagation du terrorisme dans le monde entier, M. Ghoul a répondu : « Ce qui s’est passé à Sousse, ce n’est rien du tout comparé à ce qui s’est passé à New York. Cela dit, pourquoi restons-nous toujours prisonniers de cette image de Sousse, alors qu’on a tourné rapidement la page de New York C’est la raison pour laquelle je dis toujours que l’affaire de la sécurité de chaque Etat relève de tous les Etats, de tous les peuples. Il faut que ce soit une culture, il faut s’entraider et relever les défis sécuritaires ensemble, parce que quand un pays est touché sur le plan sécuritaire, demain un autre pays sera également touché. C’est comme un cancer qui se propage, il faut attaquer en conjuguant nos efforts, et arrêter de juger de deux manières différentes. La question sur la sécurité est vitale, c’est l’affaire de tous. Et ainsi, si on tourne la page pour un pays, il faut la tourner aussi au niveau de tous les pays, d’une manière juste et équitable ».