Le bilan définitif de la production céréalière s’est établi à 37,7 millions de quintaux pour la campagne 2014-2015, en hausse de 10% par rapport à la saison précédente.
Lors de la campagne 2013-2014, la récolte céréalière avait été de 34,54 millions de quintaux, contre 49,1 millions de quintaux lors de la saison d’auparavant. Fortement dépendante de la pluviométrie, analyse l’agence officielle algérienne ( APS ), la culture céréalière continue de souffrir de la sècheresse depuis ces cinq dernières années, ainsi que du manque d’équipements adéquats.
Durant la campagne 2014-2015, c’est la région de l’Est de l’Algérie, où se trouvent des zones céréalières potentielles, qui a pâti du stress hydrique durant la période allant de mars à avril.
Le rendement à l’hectare est resté inchangé par rapport à la campagne précédente, soit 14 qx/ha: néanmoins, certains céréaliculteurs obtiennent des rendements appréciables allant jusqu’à 65 qx/ha, notamment pour les terres équipées de systèmes d’irrigation d’appoint.
Par espèce de céréales, le rendement à l’hectare a reculé de 6% pour le blé dur et s’est stabilisé pour le blé tendre (13 qx/ha), mais a augmenté de 8% pour l’orge et de 11% pour l’avoine.
Selon les experts, la grande fragilité de la céréaliculture reste le problème de disponibilité de l’eau. C’est pour cette raison que le gouvernement prévoit de mettre un million d’hectares de terres agricoles sous irrigation d’ici à 2019 dont 600.000 ha dans la filière céréales laquelle ne dépasse pas, actuellement, les 240.000 ha.
Rappelons qu’en Algérie, sur une superficie totale emblavée de 3,3 millions ha, 1,2 million ha sont des terres potentielles et constituent des pôles céréaliers.