
Il s’agit d’un projet d’un coût de 5.2 millions de dinars entièrement financé par l’Etat tunisien. « Ce projet s’inscrit dans le cade de la stratégie de la responsabilité sociale et la protection de l’environnement du Groupe Chimique tunisien qui englobe plusieurs autres projets dont certains sont actuellement en phase de réalisation », a affirmé Romdhane Souid, Pdg du GCT.
Sur le plan technique, il s’agit de la réalisation d’une installation de destruction catalytique des gaz nitreux résiduels contenus dans les gaz de queue à la sortie de la tour d’absorption lors du processus de fabrication d’acide nitrique, et ce, afin de réduire les rejets des oxydes d’azote (NOx) dans l’atmosphère à des valeurs inférieures au seuil de 50 ppmv (actuellement les émissions se situent entre 300 et 450 ppmv).

M. Bahri a, par ailleurs, déclaré à leconomistemaghrebin.com que le contrat signé aujourd’hui est le deuxième pour un projet lié à la réduction catalytique et il a atteint un taux de réalisation d’environ 60%. « Nous allons réaliser ce projet dans le cadre d’un groupement qui réunit le Groupe Bahri et le chinois Guizhou East China (50% / 50%) », a-t-il ajouté.
Interrogé par leconomistemaghrebin.com sur l’activité de son Groupe, Khemaies Bahri a fait savoir que c’est un jeune groupe créé en janvier 2012 et composé de 10 sociétés installées en Tunisie et 10 autres à l’étranger. Le groupe a réalisé plusieurs projets internationaux (énergie, commerce, technologie de l’information, signalisation…). Le groupe est représenté à l’étranger à travers des bureaux implantés à Alger, Oman et Montréal. Le groupe compte ouvrir un nouveau bureau en Côte d’Ivoire.
