Parmi les projets de loi à caractère économique, celui relatif aux contrats de partenariat public-privé (PPP), qui a été adopté lors d’une séance plénière à l’ARP, le 13 novembre 2015, a le plus suscité de polémiques en Tunisie.
Pour sa part, la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) a été l’une des premières organisations à avoir misé sur la nécessité d’adopter une telle loi, et ce, pour faire face à la crise économique qui ne cesse de s’aggraver en Tunisie depuis la révolution.
Contacté par leconomistemaghrebin.com, Tarek Chérif, président de la CONECT, a affirmé que les contrats PPP sont une très bonne chose qu’il faut plutôt encourager et développer en nous inspirant des expériences de par le monde, pour connaître leurs points faibles et forts, parce qu’actuellement, ce type de contrats est incontournable, inéluctable, nécessaire et souhaitable.
Sachant que l’Etat n’a pas de ressources suffisantes pour pouvoir booster les investissements et améliorer le développement, tous secteurs confondus, dans les régions de l’intérieur.
Face à cette situation économique critique, les contrats PPP doivent aller au-delà de simples petits dogmes où on fait des BOT (Build Operate Transfer) pour devenir un outil de développement et de croissance.
Le monde a changé et on doit, selon M. Chérif, dépasser la mentalité du collectivisme et du dogmatisme dont les arguments de refus deviennent purement politiques et non pas économiques, dans l’objectif de pouvoir accélérer le rythme de développement et la modernisation du pays le plus rapidement possible.
«Aujourd’hui, le PPP n’est plus un choix, mais plutôt une nécessité absolue pour faire sortir la Tunisie de sa crise économique », conclut-il.