Lors de l’examen dimanche du projet de loi de finances 2016 sur les augmentations prévues des prix de certains produits, certains députés de l’Assemblée populaire nationale algérienne ( APN ) ont émis des réserves quant aux mesures prévues par le projet de loi concernant la hausse des prix de la vignette automobile, du carburant, du gaz et de l’électricité, estimant que les arguments du gouvernement ne sont pas « objectifs » et ne peuvent pas compenser le recul des revenus des hydrocarbures dans le financement du Trésor public, car cela impliquera l’augmentation des prix d’autres produits et services, dont le citoyen subira les conséquences.
Le projet de loi des finances 2016 propose de nouvelles dispositions fiscales et la modification de certaines autres en vigueur, en vue de générer des ressources supplémentaires au budget de l’Etat et alléger le dispositif fiscal en faveur des investissements.
Rappelons que le projet de ce texte révise le montant de la vignette automobile à la hausse en fonction du type du véhicule, de son âge et de sa puissance, dans une fourchette allant de 16 à 40%.
Le PLF 2016 propose également d’ajuster le taux de la TVA pour passer de 7% à 17% sur la vente de gasoil, la consommation du gaz naturel dépassant 2.500 thermie/trimestre et sur la consommation d’électricité dépassant les 250 kilowatt-heure/trimestre.
Certains députés dont l’Alliance de l’Algérie verte ont critiqué en bloc ce texte, en le qualifiant de «loi de crise».