Selon les chiffres sur la recherche et le développement dans l’UE publiées par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, en 2014, les 28 États membres de l’Union européenne (UE) ont dépensé ensemble environ 283 milliards d’euros au titre de la recherche et développement (R&D), soit une moyenne de 10.1 milliards d’euros par État membre.
Le secteur des entreprises reste le premier secteur dans lequel les dépenses de R&D ont été réalisées, représentant 64% de la R&D effectuée en 2014, suivi du secteur de l’enseignement supérieur (23%), du secteur des administrations publiques (12%) et de celui des organisations privées à but non lucratif (1%).
L’intensité de R&D, c’est-à-dire les dépenses de R&D en pourcentage du PIB s’établissaient à 2,03% en 2014, au même niveau qu’en 2013. Dix ans auparavant (en 2004), l’intensité de R&D était de 1,76%.
Par rapport à d’autres grandes économies du monde, l’intensité de R&D dans l’UE était beaucoup plus faible qu’en Corée du Sud (4,15% en 2013) et qu’au Japon (3,47% en 2013) ainsi que, à un degré moindre, aux États-Unis (2,81% en 2012), tandis qu’elle se situait à peu près au même niveau en Chine (2,08% en 2013) et qu’en Russie (1,15%), l’intensité de R&D était inférieure à celle de l’UE. Afin de stimuler la compétitivité de l’UE, l’accroissement à 3% de l’intensité de R&D d’ici 2020 dans l’UE est l’un des cinq objectifs clés de la stratégie Europe 2020.