Dans son discours télévisé, le président de la République Béji Caïd Essebsi s’est adressé à l’UGTT et à l’UTICA en leur demandant de résoudre leur problème avant le 10 décembre, date de la remise du Prix Nobel à Oslo. Contacté par leconomistemaghrebin.com, Sami Tahri, porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail ( UGTT ), a indiqué qu’il est souhaitable de trancher la question bien avant cette date. « La réputation de la Tunisie est en jeu et il faut en finir avec le dossier des négociations sociales avant le 10 décembre », indique-t-il.
Cependant, il a indiqué qu’il n’existe aucun indice permettant de dire qu’il est possible d’aboutir à une solution bien avant la date de la remise des prix. « Le président de la République aurait dû prendre une position claire par rapport à ce sujet et il a pris position pour la centrale patronale, or il aurait dû rendre responsable l’UTICA ».
« Nous croyons que le président de la République n’a pas donné un message positif dans son discours au sujet des négociation sociales« , regrette-t-il.
Il est à noter que l’Union générale tunisienne du travail a suspendu toutes les grèves générales suite à l’attentat terroriste ciblant un bus transportant des membres de la Garde présidentielle.